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· La mort du romantisme (51)
· Maitre Renard, mauvais queutard (7)
chicaninos, bravo, il y a des phrases bien puissantes dan ton récit, mais la vrai question est: on va se voir
Par Ton Chicanos, le 26.09.2012
en fin le blog! bravo mon chicanos! je te embrasse fort là au le soleil ne brille jamais.
Par Ton Chicanos, le 23.08.2012
bouh... cher anonyme, merci de ton intérêt... mais n'hesite surtout pas à développer ton point de vue.. http:/
Par 25emeheure, le 08.04.2012
ta vie doit etre triste , j'ai meme de la peine pour toi.
Par Anonyme, le 08.04.2012
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Par Robinson, le 22.03.2012
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Date de création : 03.02.2012
Dernière mise à jour :
05.07.2014
63 articles
Bouh... La mort du romantisme acte 22...
... Quand jeunesse se passe, ou comment boucler la boucle...
- Franchement, t'es vraiment moins romantique qu'avant. Il y a encore deux mois, tu serais resté avec moi, et on aurait passé la soirée tous les deux, en amoureux.
Putain.
"Amoureux".
Le mot est lâché et vous explose en plein visage.
Parce que "amoureux", vous ne l'êtes pas.
Grâce la nuit de baise, on ne peut plus intense d'ailleurs, vous êtes zen.
Grâce aux ustensiles "cuir/latex/vinyl", vous avez certes le bout du zob irrité, mais vous êtes calme.
Grâce aux trucs très cochons que vous avez fait, vous avez l'impression d'avoir vécu et de pouvoir avancer l'esprit tranquille pendant quelques heures.
Mais parce que la personne avec qui vous échangez des fluides depuis 6 mois vient d'employer le terme "amoureux", vous avez une envie très simple: défoncer la porte et partir en courant.
Hors de question d'employer le moindre terme impliquant des sentiments. Parler de besoins physiologiques, d'envie d'oublier la précédente dans une multitude de nuits foireuses, toutes plus salaces et violentes les unes que les autres, vous y consentez sans problème. Mais imaginer tout ça sous l'angle d'une relation constructive, jamais. Car si vous ne parvenez pas à être honnête avec elle, il vous faut au moins l'être avec vous-même.
Votre orgueil vous empêche d'employer le terme "plan cul", mais dans les faits, vous n'en êtes tout de même pas très loin. Quand vous sortez picoler avec des potes, et qu'une tentative de drague foireuse vous tient sur la capitale bien après l'horaire du dernier train, votre première pensée n'est en aucun cas: "pas grave, je vais aller dormir avec ma chérie". Pendant que vos amis appellent un taxi, vous les quittez toujours en disant: "pas grave, je vais dormir dans l'autre gros cul, je serai au chaud, avec un toit sur la tête... Et au moins, j'aurai tirer un coup".
Quand vos même potes ne sont pas disponibles le samedi soir, plutôt que de rester seul à vous astiquer la nouille, autant que la demoiselle s'en occupe. Surtout qu'en plus de ça, elle se met en quatre pour vous faire à bouffer. Alors vous la laissez "téter" le dessert autant qu'elle veut. Pour le bien de tous les deux.
Mais aujourd'hui, ce que vous redoutiez vient de se produire: elle en veut plus. Elle vous le faisait sentir, par le biais de crises de jalousie ou de petits pics lancés innocemment. Mais ce soir, pour la première fois, elle pose des syllabes et un nom sur son désir. Elle veut du factuel, du précis, du solide.
Alors forcément, vous la jouez viril, comme un homme fort et sûr de lui: vous cherchez le moyen le plus rapide de prendre la fuite et de reporter cette discussion à plus tard.
- Comment ça? Mais on a déjà passé la soirée d'hier ensemble. Et je me suis engagé auprès de mon pote.
- Oui, mais avant, tu m'envoyais des messages de temps en temps. Maintenant, j'ai l'impression que tu ne me donnes des nouvelles que quand t'as besoin de... Enfin, tu vois, quoi?
- Attends, t'exagères, je suis venu quand t'étais indisponible, la semaine dernière... Et puis on fait des trucs tous les deux... Le cinéma, il y a deux semaines...
- Bref, je constate juste le fait que tu n'es plus du tout romantique avec moi. Et j'insiste sur le terme "romantique", je sais que ça te parle
- Bon, ok... On se voit demain soir pour en parler, là je suis à la bourre... Bisous... A demain...
Et après avoir effleurer ses lèvres, vous filez sans demander votre reste, fier de votre pirouette d'équilibriste. Putain, c'est pas vrai. Il faut toujours que les bonne femmes gâchent tout. C'est vraiment dans leur nature. A croire que c'est une composante essentielle du chromosome X.
Bref, dans tous les cas, vous êtes attendu dans un pub, et ce soir c'est soirée entre mecs. Aucune paire d'ovaires ne viendra faire de caprices, se vexer pour une vanne un peu trop appuyé, ou vous emmerdez parce que votre regard traîne sur un cul ou deux.
D'ailleurs, autant profiter des bonnes choses de suites, et durant les vingt minutes de bus qui vous séparent de votre soirée, vous reluquez tous les petits fessiers arpentent les rues, et ce du 18ème jusqu'à la gare Saint Lazare. Et par ce beau soir de juillet, la marchandise qui se dandine dehors vous fait loucher. La preuve parfaite que les traces de votre dernière séparation gouvernent encore votre vie.
Vous êtes incapable d'accorder de la confiance à qui que ce soit, à commencer bien sûr par vous-même. Vous devez vous prouver plusieurs choses avant de pouvoir envisager une relation sérieuse. Vous devez d'abord vous convaincre que vous pouvez plaire et séduire, mais aussi simplement profiter de la vie pour retrouver le goût des relations humaines, et admettre qu'elles puissent être autres choses qu'un amas d'emmerdes et de conflits.
Alors vous multipliez les sorties, arpentant la capitale de long en large, en quête de tout, et surtout de rien. Tant qu'il y a de l'alcool et tout ce qu'il faut pour vous abrutir l'esprit et passer du bon temps avec vos potes, tout va bien. Et les femmes sont un plus indéniables dans l'équation.
"Les" nanas.
Pas "une" nana...
Justement, depuis deux semaines, et plus particulièrement quatre jours, vous vous posez encore plus de questions, car pour une fois, vous avez atteint votre objectif.
L'ami qui vous attend n'est pas encore au courant pour ce qui chamboule votre tête, et il sait généralement se révéler de bons conseils. Vous brulez littéralement d'impatience d'avoir son avis.
- Alors, il y a Bobonne numéro 1, avec qui on baise depuis 6 mois, qui me prend le chou pour qu'on se mette officiellement ensemble. Le problème, tu le connais, c'est la taille de son cul.
- Tu m'étonnes...
- Attend, ne me coupe pas, s'il te plait, sinon je vais me perdre dans mon raisonnement... Donc, son fessier est une insulte à l'anorexie, mais elle est quand même mignonne, et...
-... et tant que tu vidanges popole, tout va bien... Alors où est le problème?
- Hors de question de me mettre en couple... Surtout maintenant que j'ai revu la grec...
Le sourire de votre ami éclaire la pièce, projetant ses rayons d'amusement jusqu'au comptoir. Manifestant sa joie, il reprend d'une voix forte.
- NOOOONNNN... Le salopard!!! Le grand cheval d' 1m95? Tu l'as revu? Et?
- On a mangé ensemble il y a quatre jours...
- Et dedans, c'est comment?
- Je pensais que j'aimais pas le sirtakis, mais le sien m'a réconcilié avec le fromage blanc?
- Le sirtakis, c'est pas une danse à la base?
- Bon, tu m'as compris, je vais pas te faire un dessin...
La grec?
Deux semaines, plus tôt, par une nuit sombre riche en alcool, le numéro de téléphone d'une créature grec vogua jusqu'à votre répertoire. La pointe de son nez vous obligea à la re-contacter, juste pour être sur que sa grande taille ne tenait pas que du rêve. Et après qu'elle se soit mis à votre hauteur pour tourner sa langue autours de la votre, vous avez réalisez que vous étiez un vrai salopard...
Mais comme le veut l'adage, "ce qui est fait est fait", et donc quand elle a rappelé pour vous inviter chez elle, il aurait été délicat de refuser. Et parce qu'il ne faut jamais vexer son hôte, explorer ses zones humides tenaient de l'obligation.
- Attends, je vais reprendre une tournée, et je veux des détails...
- Tout ce que t'as besoin de savoir, c'est qu' 1m10 de jambes, c'est le fantasme de beaucoup d'hommes, mais une fois que tu les autours de la tronche, tu ne sais plus où les mettre. Surtout quand elle habite dans un studio.
- Tu ne vas pas t'en tirer comme ça. Même si je dois te bourrer la tronche, j'aurai le moindre détail de son pubis. Elle vient de quelle ville, d'ailleurs?
- Tu vas te marrer. Elle est originaire de l'île de "Lesbos". Ce qui confirme que je suis une lesbienne dans un corps d'homme. Va prendre à boire. Tu me donneras tes savants conseils après. Je ne sais pas quoi faire...
Votre ami se dirige alors vers le comptoir en bois, l'oeil pétillant de conneries, avide des détails de votre croustillante soirée. Profitant de cette courte solitude, vous jetez les yeux loin à travers la fenêtre pour vous prendre deux pas de recul.
Même si la situation peut sembler rigolote et vous permet de tenir une conversation vos amis en haleine, vous n'en demeurez pas moins un salopard de première. A votre décharge, vous n'avez formulé aucune promesse, et Bobonne 1 aurait même tendance à avoir usé d'une technique typiquement féminine: "la vente d'un couple au rabais".
Ainsi, quelques mois plus tôt, lorsque sa marmite accueillit votre mini-macaroni pour la première fois, elle avait bien stipulé que c'était juste "comme ça, pour tromper l'ennui". Et vous y avez cru.
Même lorsque trois jours plus tard, vous êtes retourné faire trempette dans sa grosse flaque, essayant différents angles de pénétration de la surface de l'eau et multipliant les figures acrobatiques, il n'y avait rien de sérieux.
Et six mois plus tard et six cents litres de sperme plus tard, elle change son fusil d'épaule et exige du romantisme. Nom de nom, les bonnes femmes sont vraiment des girouettes...
- Allez mon coco. Tu n'y couperas pas. Je veux des détails. Fais péter les trucs dégueulasses.
- Non, il n' y a pas moyen... Bon, alors, je fais quoi? J'en lâche une pour me mettre en accord avec moi-même? Je continue d'être un enfoiré? Je fais quoi?
- Tu veux quoi.
- Avec bobonne 1, j'ai un pied à terre à Paris. Avec la grec, j'ai de la nouveauté. et une nana bien foutue, à côté de qui j'ai l'air ridicule. Mais justement, c'est marrant. Et bobonne 1, je ne la sens pas.
- C'est à dire?
- Je crois qu'elle est complètement tarée. Elle fait des trucs vraiment bizarres.
- Fais comme d'hab... Laisse venir... Et éclate toi, ça te changera. Tu la revois quand la Grec?
Avant que vous ne répondiez, la table vibre et l'écran de votre téléphone s'allume.
-Bah tiens, c'est elle. Alors, vas y ma grande, dis moi que t'as une folle envie de cochonneries.
Vous lisez son message: "Je pense à toi, et je voulais juste que tu le saches." Vous pensez à haute voix ce que vous inspire ces quelques mots.
- Tu vois, la nouveauté est toujours romantique et agréable. Une fois que t'as fait le tour du derrière de la demoiselle, la lassitude s'installe et tu n'envoies plus de trucs comme ça.
- Mais tu ne communiques plus du tout avec bobonne 1 par SMS?
- Si, mais juste pour planifier les coups de bite.
Et là, vous voyez votre ami resté bouche bée face à votre visage. Il vous connaît depuis des années et peut lire sur votre visage comme dans un livre ouvert. Il enchaîne:
- Toi, tu viens d'avoir une idée. Et tel que je te connais, ça sent la grosse connerie.
- Attends, tant qu'à être un salopard, autant être le pire de tous... Tu vas voir, on va se marrer.
Et à cet instant, vous commettez l'irréparable, l'action à travers laquelle vous allez renier définitivement vos convictions sentimentales. Certes, ce que vous vous apprêtez à faire vous fera encore rire en le couchant sur papier six ans plus tard, mais sur le coup, votre perversité tient réellement du génie.
Vous relisez le message de la grec, et appuyer sur la touche "menu". Puis vous faîtes défiler les options, jusqu'à "transférer". Sur un ton posé, vous ajoutez:
- Bobonne 1 veut du romantisme, et Bobonne 2 m'envoie le top du top dans cette catégorie. Alors on va les laisser discuter ensemble, histoire de voir ce que ça donne... J'ajoute juste le nécessaire pour qu'elle pense que le message vient de moi, à savoir "Bouh...", et zou, on expédie...
- Tu sais dans le genre "pire raclure sur cette terre", tu domines l'Olympe. Enfin... Vas y, fais péter, je suis curieux de voir ce que ça va donner...
Inutile d'ajouter que face à un comportement aussi immonde, vous réagissez comme des hommes: vous éclatez d'un rire rempli de fierté, buvez à pleine gorgée et commencez à imaginez que vous allez transférer les messages de l'une à l'autre toute la soirée durant.
Et dans les deux minutes, bobonne 1 vous répond.
Et vous déçoit...
"Ok... J'arrive..."
Du rire, vous passez à la panique.
Mais il n'y a pas moyen. Il ne faut surtout pas qu'elle vienne. Au pire, si vous êtes trop bourré pour rentrer chez vous, vous la rejoindrez dans son lit, mais hors de question qu'elle s'incruste et pourrisse votre soirée.
Malin comme un singe, vous renvoyez un texto.
"Bouh... C'est gentil, mais on va bouger ailleurs. on se verra demain. Autant faire durer l'attente, les retrouvailles n'en seront que meilleures. La frustration, ça a du bon..."
Déçu et dépité, vous vous rendez à l'évidence dans un long soupir.
- En plus d'avoir un gros cul, elle n'est pas rigolote. Faut vraiment que je la lourde...
... Fin...
Si "mais quel sale con" est la seule chose que vous pensez, sachez que je suis d'accord avec vous. Et c'est sans aucun doute le but de ces quelques pages. Mais au moins, la franchise y était. Et quoi de mieux que l'honnêteté pour terminer.
Je pense que les quelques personnes qui lisent régulièrement mes billets en sont sans doute autant fatigués que moi, et je crois qu'il est temps de mettre entre parenthèse cette prétentieuse publication facebookienne.
Donc merci à tous ceux qui auront lu, parfois cliqué sur "j'aime", ceux qui m'auront envoyé des messages en privé... Bref, merci à ceux qui auront passer du temps à lire mes conneries, et j'espère qu'elles vous auront divertis.
Avant de conclure, je serai fidèle à moi-même, et jetterai donc quelques remarques au vent, le laissant seul juge de leur portée.
Malgré la piètre qualité de l'agencement de mes mots, la prochaine fois que certains et certaines me prendront pour un con et voudront valoriser leur pourriture d'ego ou me cracheront sur la gueule pour occuper l'espace et le temps, j'espère quand même que vous penserez à ces quelques pages, et que vous réaliserez que toutes vos saloperies sont la nourriture parfaite pour mon esprit dérangé, et que les longues plages de silence que je vous répondrai exprimeront mon envie de connaître le son qu'émettrait ma pisse en remplissant votre cadavre.
Car à mon grand malheur, le talent ne s'achète pas, mais au moins j'aurai tenté.
Pour votre connard de serviteur, poète au rabais au coeur brisé dixit certaines personnes avec qui je réglerai mes comptes en temps voulus, il est donc temps de prendre des vacances et de vous laisser un peu tranquilles, car je constate qu'en laissant couler, la colère et la haine dévorent toujours aussi rapidement l'humour, aussi gras soit-il.
"La mort du romantisme" prend donc des vacances indéterminées...
Pour conclure et boucler la boucle le temps nécessaire, et surtout rendre à César ce que je lui ai sournoisement dérobé, quelques mots venus tout droit de Norvège.
Sur l'album de Zeromancer sorti en 2010, intitulé "The death of Romance", Alex Moklebust chante les mots écrits par Kim Ljung. Les 11 morceaux qui figurent dessus sont une preuve supplémentaire qu'il existe encore quelques personnes pour qui les rapports humains restent une chose intéressante et non intéressée, créative et vraie...
Au milieu de tout ça, le texte "Revenge fuck" résume beaucoup de choses...
Before you undress let me confess
Everyone I've had is in you
And when I fuck you
I fuck them all
Revenge fuck doesn't it feel good to loath
The pain inside you bleeds away
Now you got the taste for it
Now you got the taste for it