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Date de création : 03.02.2012
Dernière mise à jour : 05.07.2014
63 articles


La mort du romantisme... Saison 2... Acte 1... Scène 6...

Bouh... La mort du romantisme... Saison 2
... Acte 1: Une route pavée de bonnes intentions...
... Scène 6: L'homme, une femme comme une autre...


“Coucou micro-pénis
Comme je sais que t’as vraiment du mal et que tu dois être en train de te ronger les sangs pour savoir comment rattraper tes conneries, je t’annonce que sur facebook, on peut suggérer des amis. 
Je me suis donc permis de vous mettre en relation, parce que doués comme vous êtes, mes gosses auront déjà le permis que vous n’aurez toujours pas réussit à jouer à touche-pipi... Et sachant que je n’en ai pas encore de progénitures, autant dire que vous êtes deux grosses quiches. Autant l’un que l’autre... 
Enfin, surtout toi...
Alors tu acceptes la requête, et t’attends tranquillement qu’elle aussi accepte.
Tu me remercieras quand tu l’auras embrassée sur toutes les lèvres.
Glenn...”

Irrémédiablement, Dépressix sourit. Sacré Glenn, toujours plein de surprises. Bonne surprise, d’ailleurs. Très bonne, même. 
Il répondit immédiatement.

“Bien que je soutienne que je sois un grand garçon, j’avoue que t’as plutôt assuré sur ce coup-là. Mais comme d’habitude, je me prends le choux... Ca me saoule... Nom de nom... 
Bref, merci, je te tiens au courant...”

Jusqu’ici, son coeur n’avait cessé de faire des bonds. 
Mais pourquoi donc? Pourquoi la perspective d’une donzelle lui collait pareilles suées, parfois à la limite de la crise d’angoisse? 
Et le pire restait à venir, il le savait: les premiers textos, avec la traditionnelle attente entre chaque réponses de la demoiselle. Ces interminables laps de temps qu'il passerait à attendre que son portable vibre, le consultant toutes les trente secondes, dans le doute d'avoir loupé quelque chose. Bien sûr, il angoisserait chaque fois que la réponse se ferait attendre. Alors les éternelles questions le dévoreraient: “Quelle connerie j’ai bien pu dire?”, “Où ai-je bien merdé pour qu’elle ne réponde pas?”, “Pourquoi est-ce qu’elle fait la gueule?”...

"- Parfois, t’es quand même limite un psychopathe. Tu sais que derrière tes grandes phrases et ton attitude “je suis aussi cool que Fonzie dans Happy Days”, tu reportes tes angoisses sur ton entourage et..."

Un changement sur l’écran attira son attention et le sortit de sa psychologie de bazar.
Il venait de recevoir un autre message privé. 
Glenn, encore une fois.

“Mets toi sur le chat, tête de buse”.

Dépressix enclencha l’option chat, par défaut sur “Offline”. Une boite de dialogue s’ouvrit instantanément.

Glenn dit: T’as vu mon message, Don Juan de pacotilles?

Dépressix dit: Yep. Merci. Mais ça ne craint pas trop pour ses collègues?

Glenn dit: ???

Dépressix dit: Oui, de tout le groupe qu’on a rencontré, il n’y a qu’avec elle que je serais devenu pote sur fessebook.

Glenn dit: Putain, mais qu’est ce qu’on s’en branle!!! Tu veux sortir avec elle, ou avec ses potes? Tu te poses vraiment des questions de merde, des fois. Déjà que moi, je suis assez grave dans le genre, tu me surpasses... Qu’est ce tu fous? 

Dépressix dit: Je crois je suis en chat fessebook avec une concierge! Mais je ne suis pas sur. Non, je fais ma gonzesse, et je me tape les grands classiques du rock pour nana. “I want to know what love is”! Foreigner forever... Quelle soupe quand même. Tout juste bon pour mon côté féminin. 

Glenn dit: Fais gaffe, après, la prochaine étape, c’est Scorpion et “Still loving you”!!! Et Bon Jovi suivra pas loin derrière. 

Dépressix dit: Trop violent! D’abord, Brian Adams et “Everything I do”, comme ça je me prends pour Kevin Costner, et je commence à me caresser en prétendant être "le prince des voleurs". Après j'enchaine sur Scorpion, et leur chanteur à peine plus haut que "Passe-partout" et je finis par une branlette sur “Nothing Else Matters" avec éjaculation pendant le solo!!! C'est ça qui est bien avec les chansons qui dure 8 minutes. Ca me laisse J'ai le temps de jouir deux fois!

Glenn dit: Alors, tu le sens comment avec la miss? Tu ne peux plus faire marche arrière, là! Il va falloir que t’attaques. Ou t’attends qu’un autre la saute et te raconte comment c’était?

Dépressix dit: Bah vu son âge, j’ose imaginer que je ne serai pas le premier à faire du canyoning dans son petit cul... D’ailleurs je serai bien incapable de te donner la taille de son cul... Elle s’habille toujours avec de longs pulls qui lui cache le boule!

Glenn dit: De toutes façons, plus c’est gros, plus c’est confortable. Attends, si tu cognes contre les os en levrettes, tu finis avec des bleus. Au moins là, t’auras deux gros airbags pour amortir les chocs...

Dépressix dit: Ouais, en parlant d’airbags, en terme de nichons, elle n’est pas spécialement fournit la demoiselle, quand même!!! Enfin, je ferai avec, mais bon, je crois que j’aurai plus à mâchouiller qu’à téter.

Glenn dit: Un peu comme elle, avec l’intérieur de ton froc!!! Elle devra se contenter d'une dragée freedent en lieu et place d’un gros Twix.

Dépressix dit: Je te rappelle que ce n’est pas la taille qui compte, mais le pouvoir érectile. Une fois qu’elle commencera à mâcher mon chewing-gum, elle aura l’impression d’avoir tout le paquet dans la bouche...

Cette échange virtuel remplissait sa mission. Dépressix se sentait un peu plus calme, mais la petite boule dans son estomac n'avait pas totalement disparu. Elle restait bien accrochée, pesant sur ses nerfs. Elle guettait sournoisement la première occasion d'exploser. 
Une gorgée de soda light passa alors par le mauvais trou. Ajouté à la quantité industrielle de goudron qu’il avait inhalée, cela lui prodigua une violente quinte de toux. Il tressautait sur son siège, le corps secoué de spasmes. 
Il se rua dans la cuisine et ouvrit le robinet en grand, avalant de grandes goulées d'eau fraiche. La toux passa, mais le laissa rouge comme une pivoine, des larmes au bord des yeux. 
Après s'être passé la nuque et le visage sous le jet d'eau froide, il s'adossa sur le plan de travail pour reprendre petit à petit son souffle. Il maudissait chaque jour son manque de volonté à se libérer du joug de la société Philipp Morris, de surcroit à cet instant.

"-Il va vraiment falloir que t’arrêtes. A quoi ça te sert de faire du sport, vu comment tu te détruis en rentrant."

Retournant à son bureau, il se fraya un chemin entre les dizaines de canettes vides, d’où dépassait le double de boites en cartons rouge et blanc frappés d’une célèbre marque de tabac.

"-Ca résume ta vie depuis la portugaise: une vraie poubelle, à te nourrir de trucs chimiques et à cloper. Putain, mais reprends toi en main, bordel!!! Heureusement que t’as ce boulot de merde, parce que sinon... Comment tu veux séduire qui que ce soit dans cet état là? Même toi tu te dégoutes..."

Mais cette époque touchait à sa fin, il le savait. Mieux encore, il en avait la preuve là, devant lui, sous les yeux. Pendant qu’il crachait ses glaires dans l’évier, une seconde boite de dialogue avait fait son apparition:

Sandrine dit: Coucou toi, ça va? 

Evidemment, l’euphorie fut de courte durée. Là où un homme normalement constitué se serait assis et aurait discuté la joie au ventre, Dépressix paniqua, sauta sur son portable, et contacta Glenn par sms:

"Putain, je suis dans le caca. Sandrine me parle sur le chat!"

La réponse de son ami ne se fit pas priée:

"Cool!!! Et alors? Qu’est ce que tu veux que j’y fasse?!!! C'est ce que tu voulais, alors à toi de jouer... Et accessoirement, on est aussi sur le chat, tous les deux!!!"

Dépressix se sentit réellement deux fois plus con. Il ne pouvait se permettre de faire languir Sandrine, et ne voyait absolument pas en quoi son pote pouvait lui venir en aide.
Il entreprit de répondre, mais à chaque mot qu’il écrivait, il ne pouvait s’empêcher de se demander comment la jeune femme l’analyserait et l’interpréterait.
Puis, sans qu'il put dire pourquoi, tout s'enclencha. Il rentra de plein pied dans la conversation, de la plus simple et de la meilleure des manières: par des banalités, pour la faire parler et la guider progressivement vers son but.

Dépressix dit: Ca va, et toi? Alors, cette journée de boulot, pas trop dure?

Sandrine dit: Ca a été, classique pour un hôpital. Une amputation, quelques accidents... Rien d'exceptionnel... Merci pour la demande d'ami. Je voulais le faire après la dernière soirée, mais je ne connaissais pas ton nom de famille. Et je ne suis pas souvent sur facebook...

Dépressix dit: Je t'en prie. Merci d'avoir accepté. N'étant pas un grand fan non plus, je ne l'ai pas fait tout de suite.Ca reste un site internet, et ce ne sera jamais aussi efficace que les portables.

Après les sueurs froides qu'il venait d'essuyer, un petit mensonge pour reprendre un peu de contenance ne pouvait pas faire de mal. Il était à l'abri derrière son écran, et elle n'aurait jamais vent du combat qu'il avait du livrer pour réussir à lui parler. Il pouvait donc la jouer viril et sûr de lui. 
A cet instant, Glenn lui renvoya un sms:

"Alors, t'as trouvé un truc à lui dire? Enfin, un truc joli, qui la fasse rêver, pas une saloperie de bourrins dont t'as le secret. Il faut que t'y ailles doucement quand même. T'as récupéré son numéro?"

Il renvoya:

"Je ferme notre conversation, alors ne fais pas ta pleureuse et ne te vexe pas. Je me concentre sur la demoiselle. Vais lui demander son numéro dans deux ou trois banalités. Putain, c'est compliqué quand même. Comment ils font, les mecs qui ont des maîtresses? Avec une, je ne m'en sors déjà pas!" 

Il reprit alors son dialogue avec l'objet de son désir. 
Ils échangèrent un peu sur tout, et beaucoup sur rien. Dépressix s'efforçait d'en dire le moins possible sur lui, relançant systématiquement la conversation sur la jeune fille, fidèle à un conseil qu'un ami lui avait adressé un jour: "toutes les nanas, même les plus garçons manqués, ont un côté princesse. Elles veulent avant tout être écoutées. Alors si tu veux "pécho", tu poses plein de questions, tu hoches la tête en émettant régulièrement des bruits d'acquiescements, du genre "Hum, hum", pendant qu'elles déblatèrent leur monologue, et le tour est joué. Elles te trouveront super adorable et compréhensif, alors que t'auras passé tout le rendez-vous les yeux dans leur décolleté à imaginer le goût de leur téton. Et après, t'as plus qu'à accepter l'invitation dans leur plumard."
Il lui suffisait d'adapter ce principe au monde virtuel, et d'imaginer ses petits seins pendant qu'elle discourait sur la vie d'un service hospitalier.

Vrrr... Vrrr... Glenn revenait à la charge:

"Alors Calimero, tu progresses où tu vas encore prendre tes jambes à ton cou pour te réfugier dans la camisole d'une veuve noire psychopathe? Ca te fait flipper de faire face à une nana saine d'esprit, une avec qui ce ne soit pas perdu d'avance!!! Et pour répondre à ta question, le plus tôt sera le mieux pour conclure l'affaire. Si tu tardes trop, elle va te ranger dans la case "meilleur ami homosexuel", ce qui arrivera deux fois plus vite dans ton cas, vu ton physique et ton succès dans le Marais!!!"

La vie a ses secrets, avec ses enchainements inexplicables. Ce qui se produit à cet instant précis appartient à ces instants, ceux où tout dérape.
Dépressix entreprit de répondre à Glenn, par sms: 

"Ecoute moi bien, vieille saloperie. Je sais que j'ai deux jambes à faire palir de jalousie n'importe quelle nana, et que je suis aussi viril que Boy..."

Là, il s'arrêta: Sandrine, sur le chat, lui écrivait enfin son numéro de téléphone. Enregistrant ces chiffres clés dans son répertoire, il entreprit de lui envoyer un message, pour lui transmettre son propre identifiant. 
Chose faîte, il attendit l'accusé de réception, et reprit son brouillon pour Glenn. 

"Ecoute moi bien, vieille saloperie. Je sais que j'ai deux jambes à faire palir de jalousie n'importe quelle nana, et que je suis aussi viril que Boy George, mais ce n'est plus à prouver que j'adore bouffer des moules... Et avec le nombre de crapauds que j'ai embrassés dans l'espoir qu'ils se transforment en princesse, je ne suis plus à une verrue près!!! Donc je compte bien inviter la demoiselle à boire un café, pour faire les choses bien!!! Il faut juste que je trouve comment lui proposer, c'est tout..."

Alors, il envoya cette prose raffinée au dernier numéro utilisé... 
Celui de Sandrine...
Réalisant immédiatement son erreur, il fit un bond de sa chaise et pressa toutes les touches, dans l'espoir d'annuler l'envoi. Mais il n'y avait rien à faire, c'était trop tard. L'enveloppe symbolisant le départ du texto disparut, laissant instantanément sa place à cette mention fatidique et sans appel: "Message transmis à Sandrine".
Bouche-bée face à sa connerie, il resta les bras ballants, incapable de quoi que ce soit. Dépité, il soupira, et leva les yeux au ciel. 
Mais ce qui était fait n'était plus à faire. Il alluma alors la clope qui lui fit battre son record: un paquet et demi en moins de 24 heures. Il ne lui manquait qu'un verre de whisky pour que le tableau soit complet: célibataire, alcoolique et parfumé au cendrier froid.
Sur l'écran, une phrase apparut, creusant encore plus son désespoir. Sandrine venait de se déconnecter du chat, sans écrire le moindre mot.

-MERDE, hurla-t-il. MERDE, MERDE, MERDE, ET RE-MERDE!!!!! Pourquoi est ce que je fais toujours tout foirer!!!

Evidemment, son portable vibra à cet instant.
Sandrine...
"Faut bien assumer", pensa notre jeune homme, qui s'attendait au pire.

"Et bien!!! Je soupçonne que tu te sois trompé de destinataire... Je crois que t'as quand même plus de cheveux que Boy George. Mais si tu te déhanches aussi bien... Et j'ai cru comprendre que tu étais en repos les vendredi... J'ai mon vendredi et mon samedi cette semaine... Donc si t'es dispo jeudi soir, je finis tôt. Alors avec plaisir... Et avant que j'oublie, pour les moules, je ne suis pas très Léon de Bruxelles, mais si t'insistes... Ni très cuisses de grenouille, d'ailleurs... Pour un thé, pourquoi pas!!! Bonne nuit... Biz..."

Les yeux écarquillés, Dépressix n'en revenait pas. Combien de donzelle aurait mal pris une telle missive? Et combien en aurais sourit?
Il ne se fit pas prié. Lui aussi terminait tôt ce jeudi, et rendez-vous fut pris. 
A Saint-Michel, vers 18h... 
En face de la fontaine... 
Un lieu de prédilections des rendez-vous amoureux... 

... A suivre: Saison 2, Acte 1, scène 7... 

Alors, si quelqu'un parvient à me répondre, je suis preneur: comment symboliser, dans un récit sur Facebook, une boite de dialogue issu du chat Facebook? Parce que mine de rien, ce fut un problème assez conséquent. 
Les nouvelles technologies ont cette particularité: vous pouvez attaquer, ou être asségié sur tous les fronts. Le but était de réussir à retranscrire le bordel ambiant que fut cette soirée, ou plutôt ces soirées, quand tous les supports de communication s'allumaient en même temps, une conversation différente sur chaque, et qu'il fallait jongler entre toutes.
Bref, je vais me lancer des fleurs, mais je crois que les deux dernières scènes étaient aussi chiantes que fut la période de séduction de la demoiselle. Mais, j'espère que la fin justifiera les moyens... Du moins, c'est exactement ce que je me disais à l'époque... Cette fille justifiera les efforts, les changements, et les transformations...
C'est beau la jeunesse... Pleine d'espoirs...
Tout comme l'industrie musicale de l'époque essayait encore de contrer les sites de téléchargements. La fnac lançait alors ses opérations: "1 cd = 7€; 4 cds =20€". 
Régulièrement, après des journées à me faire insulter dans le charmant point situé Porte de Bagnolet, mon côté féminin me poussait à soulagement ma conscience en écumant les bacs de disques, avant de reprendre mon train à Saint-Lazare.
Après avoir fait vraiment les fonds de tiroirs (putain, j'ai quand même acheté du Marc Lavoine, c'est toujours bon pour draguer la gazelle!!!), je me retrouvai dans une situation classique: trois disques, dans une main, et impossible d'en trouver un dernier pour bénéficier de la promo.
Je tombai alors sur un groupe dont je ne connaissais, comme bon nombre de gens, qu'une seule chanson: "The Reason", de Hoobastanck. 
Balade imparable, qui fit à l'époque les belles heures des radios adolescentes, j'en gardais un à-priori aussi gros que ma bêtise. Une seule radio continuait de diffuser cette chanson, régulièrement d'ailleurs, pour faire de l'oeil au public féminin en mal de rock pour jeunes pisseuses: NRJ.
Mais bon, face au disque, je me dis finalement: "après tout, je ne connais pas, et après leur tube, on a plus jamais entendu parler d'eux". Du moins, de ce côté de l'atlantique, puisque ce groupe marche "du feu de dieu" aux USA.
Et quelle ne fut pas ma surprise, en écoutant le bordel: certes, ce n'était pas révolutionnaire, mais ce que je considérais comme "un groupe pour midinettes en culottes mickey" se révéla en réalité un honnête groupe de rock alternatif, péchu à l'énergie communicative, et aux textes teintés du romantisme de pacotille propre à me faire vibrer. 
Et puis, des mecs qui démarre leur album par un sample du discours de Robert Lee Ermey dans "Full Metal Jacket" ne peuvent que mérités qu'on révise son jugement.
Puis vint le moment d'assumer mon côté midinette, et de ré-écouter ce fameux tube, "the Reason", dont le refrain fait echo à ce trou du cul de Dépressix, incapable de dépasser sa trouille du monde extérieur...

And so I have to say before I go
That I just want you to know

I've found a reason for me
To change who I used to be
A reason to sart over new
And the reason is you